Posted on

Exercice qui fait du bien # 30

Réviser ses exigences

On le sait déjà, nous évoluons dans une société qui gravite à un rythme expéditif où la performance prime. On reçoit des messages répétés d’être plus en santé, plus doux.ce envers nous-mêmes, davantage ouverts aux autres, plus efficace au travail ou dans nos tâches à la maison, d’être plus présents avec les enfants, dans notre vie de couple, sans oublier les amis.es et de prendre du temps pour soi, etc. Ça peut vite devenir essoufflant d’être constamment en quête de devenir la meilleure partie de nous-mêmes! Le sentiment d’être dépassé.e et surchargé.e peut mener graduellement vers l’épuisement. Avant de te rendre là, j’avais envie qu’on repense ensemble nos exigences envers nous-mêmes. On peut-tu juste vivre comme on l’entend ? Peut-on faire fi de ces demandes externes mêmes si, j’en suis pas mal certaine, sont issues de bonnes intentions ?

Afin de se rendre à un niveau de plénitude, je crois que l’on doit se sentir en paix avec ses choix sans avoir constamment le besoin de se valider dans le regard externe. On peut répondre à ses propres exigences sans laisser celles des autres nous envahir. Si on se sent constamment débordé.e, vaut mieux en faire moins maintenant que d’atteindre l’épuisement et de n’être plus capable de rien faire du tout! Ça me semble bien logique même si ce n’est pas évident, car la pression de la société est bel et bien présente. Repense tes priorités. Qu’est-ce qui te draine par-dessus tout ? Penses-tu être capable d’arranger des compromis afin de te libérer un peu de ta charge ? 

Ça se peut aussi que tu ne ressentes aucune pression pour t’améliorer, car tu as atteint un niveau confortable. Peut-être aussi que tu te challenges de temps en temps, mais, qu’en général, tu vis bien avec ton niveau d’occupation versus ton énergie, je te le souhaite! Mais si ce n’est pas le cas, t’as le droit de dire que c’est assez. Que tu en fais assez. Cet exercice revient un peu à préciser ses limites, à dire non au superflu et à éliminer de notre vie ce qui nous draine. Un peu comme si on faisait le ménage du printemps de notre maison. On donne ce qui nous sert plus, on jette se qui est brisé et on conserve ce qui nous amène de la joie et du bonheur. On a le droit de se donner le droit de délester! Je crois qu’on a tous un niveau d’accomplissements favorables par rapport à l’énergie qu’on a en ce moment et que c’est important de le respecter. À moins d’être un.e athlète olympique, tu n’es pas obligé de t’améliorer, d’en faire plus ou d’être le ou la meilleur.e. Si tu te sens correct comme ça, conserve le statu quo. Il y a juste toi qui te connais assez pour savoir quel est ton point ballant d’équilibre. Sans en faire trop ni trop peu!

Commente ici!